La voie stoïcienne vers le contentement : privilégier la suffisance à la soif

« Very little is needed to make a happy life; it is all within yourself in your way of thinking. »

– Marcus aurelius

Dans un monde conduit par le consumérisme et la poursuite de désirs sans fin, la sagesse des stoïciens sert de guide vers le vrai contentement. Sénèque, l’un des éminents philosophes stoïciens, nous rappelle une vérité profonde : « Ce n’est pas l’homme qui a trop peu, mais celui qui désire plus, qui est pauvre. »

Ces mots résument l’essence de la philosophie stoïcienne, soulignant l’importance de cultiver un état d’esprit qui valorise la suffisance plutôt que le désir insatiable.

Dans cet article, nous explorerons la signification de cet enseignement stoïcien et examinerons comment il peut nous libérer de la poursuite perpétuelle du « plus » et nous conduire vers le véritable bonheur.

Sommaire

  • 1 – Le piège de l’envie
  • 2 – Pratiquer la suffisance 
  • 3 – Exemples historiques
  • 4 – Conclusion

Le piège de l’envie

« Desire is a contract that you make with yourself to be unhappy until you get what you want. »

– Naval ravikant


L’envie, enracinée dans le désir insatiable de plus, est un cercle vicieux qui nous emprisonne dans un état perpétuel d’insatisfaction. Peu importe combien nous accumulons ou réalisons, le désir de plus persiste, nous laissant dans un état perpétuel d’agitation.

Cette faim insatiable nous aveugle souvent sur l’abondance qui nous entoure déjà et nous empêche d’apprécier vraiment le moment présent.


La citation de Sénèque, « Ce n’est pas l’homme qui a trop peu, mais celui qui aspire à plus, qui est pauvre », éclaire l’erreur d’associer la richesse uniquement aux possessions matérielles.

Les stoïciens ont compris que la vraie pauvreté ne réside pas dans le manque de possessions mais dans le désir constant d’en avoir plus.

En changeant notre perspective, et en cultivant la vertu de la discipline, nous pouvons reconnaître que la suffisance, plutôt que l’excès, est la clé d’une vie riche et épanouie. 

Pratiquer la suffisance 


Le stoïcisme nous encourage à cultiver un état d’esprit de suffisance, à embrasser ce que nous avons et à y trouver du contentement.

Cela n’implique pas de la complaisance ou un manque d’ambition, mais plutôt une reconnaissance que notre bonheur ne dépend pas de circonstances extérieures.

En nous concentrant sur ce que nous possédons déjà, nous nous libérons de la poursuite incessante d’accumuler davantage et pouvons rediriger notre énergie vers la culture de vertus telles que la sagesse, la résilience et la gratitude.

Exemples historiques

L’histoire nous fournit de nombreux exemples d’individus qui ont embrassé la suffisance et ont trouvé un profond contentement malgré le peu de possession.

Les anciens Cyniques, par exemple, vivaient des vies minimalistes, rejetant les pièges de la richesse et du statut. Diogène, l’un des philosophes cyniques les plus renommés, vivait dans un tonneau et était pourtant considéré comme l’un des hommes les plus heureux de son temps.

Son contentement découlait de son renoncement aux désirs inutiles et de son engagement envers la vertu.


D’autres philosophes stoïciens, tels qu’Épictète et Marc Aurèle, ont fait écho à l’importance de la suffisance dans leurs enseignements.

Épictète a sagement conseillé, « La richesse ne consiste pas à avoir de grandes possessions, mais à avoir peu de désirs », nous rappelant que la clé de la vraie richesse réside dans la modération de nos désirs plutôt que dans l’accumulation de richesses matérielles.

De même, Marcus Aurelius a souligné la nature transitoire des possessions extérieures, déclarant: « Vous avez le pouvoir sur votre esprit, pas sur les événements extérieurs. Réalisez cela et vous trouverez de la force. »

Conclusion


Dans un monde qui nous bombarde constamment de messages de désir insatiable et d’envie perpétuelle, la sagesse stoïcienne encapsulée dans la citation de Sénèque résonne profondément.

En comprenant que ce n’est pas le manque de possessions mais le désir de plus qui nous appauvrit, nous pouvons nous embarquer dans un voyage transformateur vers le contentement et le bonheur authentique.

En adoptant la suffisance, nous nous libérons de la poursuite sans fin du « plus » et découvrons l’abondance qui existe déjà en nous et autour de nous.

Tenons compte de la sagesse des stoïciens et trouvons du réconfort dans la réalisation que la vraie richesse ne réside pas dans l’acquisition de biens extérieurs mais dans la culture d’un esprit sans soif.

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