Les 4 vertus Stoïciennes : le courage.

Les stoïciens croyaient qu’une vie bien vécue était celle qui combattait toujours l’adversité par la vertu. Et ils croyaient en quatre aspects de la vertu : le courage, la tempérance, la justice et la sagesse. Chaque situation appelle une ou plusieurs de ces quatre vertus stoïciennes, et rien dans la vie ne nous dispense de leur pouvoir.

Aujourd’hui, nous commençons par l’une des plus importantes : le Courage.

Le philosophe stoïcien Marc Aurèle disait que « le courage d’un homme est mis à l’épreuve par l’adversité ».

Et que le courage est l’une des plus importantes vertus de ce monde !

Et la raison à ses paroles est assez simple, chaque combat, même futile, demandait énormément de courage.

  • Courage de résister au confort du Statu Quo.
  • Courage de se faire son propre jugement.
  • Courage d’affronter le malheur.
  • Courage d’affronter la mort.
  • Courage d’être soi-même.
  • Courage de vous risquer pour le bien de votre prochain.
  • Courage de vous en tenir à vos principes, même lorsque les autres s’en tirent ou sont récompensés pour avoir ignoré les leurs.
  • Courage de dire ce que tu penses et d’insister sur la vérité.

Nous pourrions dire qu’un être courageux est un être qui n’éprouve aucune peur.

Or, le courage n’est pas l’absence de peur, mais plutôt la capacité de l’affronter et d’agir malgré elle.

Par exemple, l’écrivain Varlam Shalamov a été emprisonné dans un goulag soviétique pendant quinze ans pour avoir participé à des « activités trotskystes contre-révolutionnaires ».

Il est tombé du mauvais côté du régime totalitaire et, par conséquent, a enduré six de ces années dans les mines d’or de Kolyma, l’un des endroits les plus froids et les plus hostiles de la planète.

Il était dans l’un des endroits les plus sombres qu’un humain puisse être, et non seulement il a survécu aux atrocités qui résidaient dans cette enfer, mais en est sorti avec sagesse.

Il a publié un article où il répertorie tout ce qu’il a appris lors de sa traversée en enfer. 

« Quarante-cinq choses que j’ai apprises au Goulag. »

Une leçon particulière nous intéresse… La numéro 30. 

« J’ai découvert que le monde ne devrait pas être divisé en bons et en méchants, mais en lâches et non-lâches. Quatre-vingt-quinze pour cent des lâches sont capables des choses les plus viles, des choses mortelles, à la moindre menace. »

– Varlam Shalamov

N’y bon ou n’y mauvais… Mais bien « lâche » et « non-lâche ». 

Courage ou lâcheté.

Le monde, le destin et la vie font que nous sommes constamment challenger et confronter à des obstacles ou difficultés toutes les plus durs que les précédentes pour que nous faisons face à nos propres responsabilités.

Des obstacles et difficultés qui nous permettent, avec la bonne perspective, de nous améliorer et nous élever ! 

« Nous devenons des bâtisseurs en construisant et nous devenons des harpistes en jouant de la harpe »… « De même, alors, nous devenons justes en faisant des actions justes, tempérés en faisant des actions modérées, courageux en faisant des actions courageuses. »

– Aristote

Maintenant, laissez-moi vous posez la question : Êtes-vous quelqu’un sur qui les gens peuvent compter ? Ou êtes-vous l’un des lâches ? Êtes-vous quelqu’un qui affronte les difficultés et les obstacles qui se dressent sur votre chemin avec courage ? Ou êtes-vous un lâche qui n’ose pas faire face à ses propres responsabilités ? 

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