“And a commitment to justice in your own acts. Which means: thought and action resulting in the common good. What you were born to do.”
— Marcus Aurelius, Meditations, 9.31
Qu’est-ce qui fait qu’un athlète atteint l’excellence sportive dans sa carrière ? Qu’est-ce qui rend celui-ci si grandiose et respecté auprès de la communauté ?
Est-ce que c’est grâce à ses incroyables performances ? À son courage et à sa discipline qu’il fait preuve à chaque entraînement ? Ou bien c’est grâce à ses connaissances et à sa sagesse qu’il a cultivé pendant toutes ses années ?
NON. NEIN. NIET.
Une seule chose ou vertu fait qu’un athlete atteint l’excellence sportive dans sa carrière… Son nom ?
Dans le domaine des prouesses athlétiques, où la force, l’agilité et l’habileté règnent en maîtres, il est facile de négliger l’impact profond que la vertu stoïcienne de la « justice » peut avoir sur les athlètes et leurs interactions avec le monde qui les entoure.
La justice, pierre angulaire de la philosophie stoïcienne, englobe l’équité, l’intégrité et la poursuite désintéressée de mettre ses connaissances et sa sagesse au service des autres, en particulier de ceux qui sont plus faibles ou moins fortunés.
Cicéron disait, en présentant les quatre vertus stoïciennes, que la justice est « le principe qui constitue le lien de la société humaine et d’une communauté virtuelle de vie ».
Il s’agit principalement de faire ce qui est juste pour le bien collectif.
De plus, l’empereur romain Marc Aurèle disait que la Justice était : « la source de toutes les autres vertus ».
Pourquoi disait-il cela ?
Parce qu’elle influence toutes les autres… Et que le Courage, la Discipline et la Sagesse n’étaient rien à côté de ce que la Justice représente dans notre société. Après tout, à quel point le courage est-il impressionnant s’il ne s’agit que d’intérêt personnel ? A quoi bon sert la sagesse si elle n’est pas mise à profit pour le monde entier ?
Les stoïciens à travers l’histoire ont poussé et plaidé pour la justice, souvent au prix de grands risques personnels et avec beaucoup de courage, afin de faire de grandes choses et de défendre les personnes et les idées qu’ils aimaient.
Dès lors, pour les athlètes qui cherchent à exploiter tout leur potentiel et à laisser un héritage durable, la culture de la justice devient une vertu indispensable.
Tout au long de l’histoire, de nombreux athlètes ont illustré le pouvoir de la justice, non seulement dans les limites de leurs sports respectifs, mais également dans le contexte plus large de l’impact sociétal. Le légendaire Muhammad Ali a dit un jour : « Le service aux autres est le loyer que vous payez pour votre chambre ici sur Terre. »
Ce sentiment résume l’essence de la justice en tant que principe directeur pour les athlètes, leur rappelant la profonde responsabilité qui accompagne leurs dons sportifs.
Considérez les efforts philanthropiques de la superstar du basket-ball LeBron James.
Au-delà de son talent inégalé sur le terrain, James a utilisé sa plate-forme pour élever les communautés marginalisées, établir des initiatives éducatives et lutter pour des causes de justice sociale.
En incarnant la justice, il a reconnu que ses connaissances et sa sagesse ne se limitent pas au seul domaine du basket-ball, mais peuvent être exploitées pour apporter des changements positifs dans la vie des moins fortunés.
De plus, la justice exige que les athlètes étendent leurs obligations morales au-delà de leurs réalisations individuelles et contribuent activement au développement de leurs coéquipiers.
Le regretté entraîneur de basket-ball John Wooden, réputé pour son accent sur le caractère et le leadership, a déclaré un jour : « Un bon entraîneur peut changer un match, mais un grand entraîneur peut changer une vie. »
En reconnaissant l’importance de la justice, les entraîneurs et les chefs d’équipe comprennent que leur sagesse et leurs conseils doivent être appliqués au service des membres les plus faibles de leurs équipes, en favorisant la croissance et en favorisant un environnement d’inclusivité et d’équité.
Au-delà du domaine du sport professionnel, la justice peut également être observée dans le contexte de la compétition individuelle.
Aux Jeux Olympiques, des athlètes de divers horizons s’unissent dans le but commun de montrer leurs capacités et de remporter la victoire.
Cependant, la vraie grandeur ne réside pas seulement dans le triomphe personnel, mais aussi dans la reconnaissance et le soutien des autres concurrents. Par exemple, le grand olympien de l’Antiquité, Coubertin, a déclaré: « L’important dans la vie n’est pas de triompher mais de concourir », soulignant la noble poursuite de la justice dans l’arène de la compétition.
En respectant les principes d’équité, de respect et de solidarité, les athlètes peuvent favoriser un environnement où chaque participant a une chance égale d’exceller, quelles que soient ses forces ou ses faiblesses.
En conclusion, pour les athlètes qui s’efforcent d’atteindre le sommet de leur potentiel et de laisser un impact durable sur le monde, la culture de la justice est d’une importance primordiale.
Grâce à la justice, les athlètes peuvent mettre leurs connaissances et leur sagesse au service des plus faibles, contribuant ainsi à l’amélioration de la société dans son ensemble.
En s’inspirant des exemples donnés par Muhammad Ali, LeBron James, John Wooden et l’esprit olympique lui-même, les athlètes peuvent reconnaître que leur véritable héritage ne réside pas seulement dans leurs exploits sportifs, mais dans la manière dont ils honorent la vertu de la justice et influencent positivement la vie des autres.
