L’argent : une perspective stoïcienne sur sa vraie valeur

Dans notre société moderne, la poursuite de la richesse est devenue une entreprise dévorante pour de nombreuses personnes.

Cependant, la philosophie stoïcienne, illustrée par le célèbre empereur romain Marcus Aurelius, offre une perspective rafraîchissante sur le rôle de l’argent dans nos vies.

Le stoïcisme nous enseigne que l’argent doit être considéré avant tout comme un moyen pour parvenir à une fin, plutôt qu’une fin en soi.

Dans cet article, nous explorerons pourquoi les stoïciens croyaient qu’il fallait donner la priorité aux vertus et à la croissance personnelle plutôt qu’à l’accumulation de richesses, en s’appuyant sur des exemples, des citations et le contexte de la vie de Marc Aurèle.

Sommaire

  • 1 – Les limites de la richesse 
  • 2 – La poursuite de la vertu
  • 3 – Détachement des Biens Extérieurs
  • 4 – La sagesse de la priorisation 
  • 5 – Conclusion

Les limites de la richesse 


Le stoïcisme met l’accent sur la reconnaissance de notre contrôle limité sur les circonstances extérieures. L’argent, en tant que bien matériel, relève de ces facteurs externes.

Marc-Aurèle l’a bien compris et a reconnu la nature éphémère de la richesse.

Dans ses Méditations, il a écrit : « Ne vous livrez pas à des rêves d’avoir ce que vous n’avez pas, mais calculez le chef des bénédictions que vous possédez, et ensuite, heureusement, rappelez-vous comment vous en rêveriez si elles n’étaient pas les vôtres. »

Aurelius nous rappelle qu’au lieu de constamment aspirer à plus d’argent, nous devrions apprécier et être reconnaissants pour ce que nous possédons déjà.

La poursuite de la vertu


Selon les stoïciens, le véritable épanouissement et le bonheur résident dans la culture d’un caractère vertueux plutôt que dans l’accumulation de possessions matérielles.

Marcus Aurelius a vécu selon ce principe, illustrant l’humilité, la justice et la sagesse dans ses actions en tant qu’empereur.

Dans ses Méditations, il déclare: « Ne perdez plus de temps à discuter de ce qu’un homme bon devrait être. Soyez-en un. » Aurèle valorisait le développement de ses propres vertus au-dessus de l’acquisition de la richesse, reconnaissant que la richesse seule ne peut garantir l’excellence morale ou la paix intérieure.

Détachement des biens extérieurs


Le stoïcisme encourage les individus à se détacher des biens et des circonstances externes, y compris l’argent.

Le sage stoïcien trouve le contentement et la tranquillité en alignant ses désirs sur les choses qu’il peut contrôler : ses propres pensées, attitudes et actions. Aurelius écrit : « Si vous recherchez la tranquillité, faites moins. Ou, plus exactement, faites ce qui est essentiel. »

La poursuite de l’argent, si elle n’est pas tempérée par la compréhension de son impermanence, peut conduire à l’agitation et au mécontentement.

Les stoïciens préconisent une perspective équilibrée qui met l’accent sur la recherche de la tranquillité intérieure plutôt que sur l’accumulation de richesses.

La sagesse de la priorisation 


Marcus Aurelius, malgré sa position de pouvoir et d’influence, a placé le bien-être de ses sujets et la poursuite de la justice au-dessus du gain financier personnel.

Dans son rôle d’empereur, il a cherché à servir et à améliorer la vie des autres plutôt qu’à amasser des richesses personnelles.

  • Il était plus intéressé par ce que cela pouvait faire pour les autres.
  • Il a refusé les dons et les héritages.
  • Il a généreusement donné aux pauvres.
  • Il a vendu des meubles de palais au point le plus bas de Rome.

Marcus n’avait pas une haute opinion de l’argent, il était à l’aise dans sa capacité à être généreux. Il a compris qu’une vie axée uniquement sur l’accumulation de richesses au détriment de ses principes et de ses responsabilités conduit finalement au vide et à la décadence morale.

À un moment donné, il a déclaré au Sénat qu’il ne se considérait en possession d’aucune de ses richesses.

Il appartient au peuple, dit-il, même la maison dans laquelle je vis n’est pas la mienne.

Conclusion


Dans la philosophie stoïcienne, l’argent est considéré comme un moyen d’atteindre une fin plutôt qu’une fin en soi. Les enseignements de Marc Aurèle nous rappellent les limites de la richesse et l’importance de donner la priorité aux vertus, à la croissance personnelle et à la tranquillité intérieure.

En reconnaissant le caractère éphémère de l’argent et en pratiquant le détachement, nous pouvons cultiver une relation plus saine avec la richesse et canaliser nos énergies vers la poursuite d’une vie significative et vertueuse.

Comme Aurelius l’a dit avec éloquence, « L’âme se colore de la couleur de ses pensées. »

Efforçons-nous de colorer nos vies de vertus plutôt que d’être obsédés par l’acquisition de richesses.

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