Dans le domaine de l’existence humaine, peu de choses sont aussi vitales et transformatrices que nos relations. Que ce soit avec la famille, les amis, les partenaires amoureux ou les collègues, nos relations avec les autres façonnent nos expériences et contribuent à notre bien-être général.
Pourtant, entretenir et maintenir des relations saines peut être une entreprise complexe et difficile.
Dans notre quête de relations épanouissantes et harmonieuses, nous pouvons nous inspirer d’une philosophie ancienne connue sous le nom de stoïcisme.
Originaire de la Grèce antique et atteignant son apogée dans l’Empire romain, le stoïcisme fournit une sagesse pratique et des conseils pour naviguer dans les complexités des relations humaines. Les stoïciens ont souligné l’importance de la croissance personnelle, de la vertu et du maintien de la tranquillité au milieu des défis inévitables de la vie.
Cet article vise à explorer cinq questions fondamentales ancrées dans la philosophie stoïcienne qui peuvent nous aider à favoriser de meilleures relations.
En intégrant ces cinq questions dans notre quotidien, nous pouvons nous embarquer dans un voyage vers des relations plus épanouissantes et harmonieuses. Le stoïcisme sert de guide intemporel, nous offrant sagesse et principes pour naviguer dans les complexités de la connexion humaine.
Alors explorons ces questions ensemble et engageons-nous sur la voie de la croissance, de l’empathie et de la vertu dans notre quête de meilleures relations.
Sommaire
- 1 – Mon cercle social me rend-il meilleur ou pire ?
- 2 – Que se passerait-il si je prenais une seconde pour me calmer ?
- 3 – Puis-je passer une journée entière sans blâmer les autres ?
- 4 – Puis-je tenir ma langue aujourd’hui ?
- 5 – Au lieu de chercher l’amour puis-je le donner d’abord ?
Mon cercle social me rend-il meilleur ou pire ?
Nous sommes la moyenne des 5 personnes qui nous entourent.
Si les 5 personnes qui nous entourent le plus au quotidien fument, parlent mal, sont agressifs, mangent des cochonneries et boivent régulièrement de l’alcool… Eh bien, nous avons 100% de chance que notre cerveau nous pousse inconsciemment à adopter ces mêmes habitudes.
Notre cerveau adore le conformisme.
C’est-à-dire qu’il reproduira les habitudes corporelles et linguistiques et les croyances des personnes qui nous entourent pour notre survie.
Pourquoi ?
Parce que notre cerveau a compris que lorsque nous n’adaptons pas au monde qui nous entourent… nous sommes morts. (Une vieille habitude que nos ancêtres vivant dans la savane ont dû prendre pour rester dans la tribu et éviter de se retrouver seul la nuit avec des tigres autours… )
Dès lors, il est essentiel pour notre bien-être et bon développement de prendre connaissance de ce principe fondamental et de faire attention à notre entourage en se posant la question : Mon cercle social me rend-il meilleur ou pire ?
Cela vous aidera à porter votre attention sur l’impact que possède votre entourage et les habitudes néfastes ou positives que vous avez déjà adoptées.
Que se passerait-il si je prenais une seconde pour me calmer ?
Il est crucial en moment de crise de savoir faire la part des choses et prendre la meilleure décision.
Mais cela peut être extrêmement difficile !
Surtout si vous ne savez pas comment faire « la part des choses », en mettant vos émotions de côté et en faisant place à votre rationalité pour régler la situation dans les plus brefs délais.
Après tout, nous savons aujourd’hui que nos émotions sont la cause n°1 de nos problèmes lorsque un problème fait face à nous.
C’est pourquoi le Stoïcisme souffre, encore aujourd’hui, d’une idée reçue disant que « les Stoïciens n’ont aucune émotion » car ils savent exactement quoi faire pour mettre leurs émotions de côté et être rationnel quand la situation l’exige.
Et pour parvenir à cela, rien de mieux que de respirer et de porter notre attention sur ce qui se passe en nous et avant de faire quoique ce soit sur le monde qui nous entoure.
Demandez-vous : Que se passerait-il si je prenais une seconde pour me calmer ? Et vous commencerez à prendre du recul sur la situation tout en reprenant le contrôle de vos émotions.
Puis-je passer une journée entière sans blâmer les autres ?
Est-ce que blâmer les autres et se plaindre apporte une réelle utilité à notre situation et est-ce bénéfique pour notre bien-être ?
La réponse est non…
De plus, se plaindre et blâmer les autres nous rendent moins séduisant et beaucoup plus détestable qu’une personne courageuse qui n’hésite pas à prendre ses responsabilités envers soi-même et les autres.
Rien de bon ne vous arrivera si vous prenez l’habitude de vous plaindre et rejeter la faute sur les autres.
Au contraire, ayez le courage de faire face aux obstacles qui se présentent à vous et de les résoudre de la meilleure façon possible.
L’amour du destin. Les Stoïciens disaient que les obstacles qui nous parviennent sont orchestrés par le destin pour que nous puissions grandir et atteindre l’Eudamonia. Nous ne pouvons pas grandir sans difficultés, épreuves et obstacles, n’est-ce pas ?
Dès lors, blâmer les autres n’est plus d’actualité puisque l’amour du destin prend le dessus sur la haine.
Ainsi, prenez bien le temps de vous poser la question : « Puis-je passer une journée entière sans blâmer les autres ? » avant de commencer votre journée.
Cette habitude et question peut vous permettre de changer complètement votre mindset quand un obstacle se présente à vous et elle vous rendre bien plus sociale que lorsque vous tombiez dans la facilité du blâme.
Puis-je tenir ma langue aujourd’hui ?
« I begin to speak only when I’m certain what I’ll say isn’t better left unsaid. »
– Cato
Nous faisons tous l’erreur de parler quand nous sommes sous l’emprise de nos émotions.
Et l’une de ces erreurs est de ne pas savoir tenir sa langue lors d’un échange musclé ou lorsque vous avez en votre possession des informations croustillantes, mais que vous ne pouvez pas les partager en public.
Il est particulièrement facile d’aggraver la situation et vous faire très rapidement regretter de ne pas savoir comment contrôler vos émotions lorsque vous êtes dans l’une de ces situations.
Pour y remédier, posez-vous la question : Puis-je tenir ma langue aujourd’hui ?
Cette question vous aidera à prendre une direction qui est bien plus sage que de vouloir divulguer X informations à voix haute.
Au lieu de chercher l’amour puis-je le donner d’abord ?
Nous voulons tous être aimé inconditionnellement par nos proches et avec passion.
C’est pourquoi nous passons tant de temps avec eux et que nous sommes prêts à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour y parvenir.
Or, nous n’avons aucun pouvoir sur les autres et attendre qu’ils nous donnent de l’amour est un allé simple vers la souffrance…
Rappelez-vous que nous ne pouvons pas contrôler ce que les autres font, pensent et disent ! Mais que nous contrôlons ce que nous disons, faisons et pensons.
Ainsi, pourquoi ne pas donner de l’amour dans un premier temps aux personnes qui nous entourent avant de vouloir chercher à avoir de l’amour venant d’un entourage que nous ne contrôlons point ?
« Wherever there is a human being, there is an opportunity for a kindness. »
– Seneca
En faisant preuve de bienveillance autour de vous et en donnant de l’amour, vous allez inévitablement rendre votre entourage plus joyeux et plus enclin à vous donner de l’amour.
Ne chercher pas à être une personne aimée de tous… essayez plutôt d’être une personne joyeuse et aimable !