« I do what it is mine to do; the rest does not disturb me. »
– Marcus Aurelius
Dans nos vies modernes trépidantes et exigeantes, le stress est devenu un compagnon omniprésent.
Nous nous retrouvons constamment à jongler avec de multiples responsabilités, à lutter contre les délais et à relever les défis qui découlent de nos engagements personnels et professionnels.
Les pressions de la vie quotidienne peuvent peser lourdement sur nous, nous laissant submergés, anxieux et épuisés mentalement.
Face à une telle adversité, l’ancienne philosophie du stoïcisme offre des idées précieuses et une sagesse pratique qui peuvent nous aider à naviguer dans les eaux turbulentes du stress et à trouver un sentiment de calme au milieu du chaos.
Plutôt que de chercher à éliminer complètement le stress, le stoïcisme nous apprend à recadrer notre perspective et à développer un état d’esprit résilient.
En adoptant les principes fondamentaux de cette philosophie, nous pouvons cultiver un sentiment de paix intérieure et de sérénité, nous permettant de relever les défis avec sérénité et grâce.
Dans cet article, nous explorerons trois questions fondamentales dérivées de la philosophie stoïcienne qui peuvent considérablement alléger le fardeau du stress dans nos vies.
Ces questions agissent comme des principes directeurs, nous incitant à réfléchir sur nos pensées, nos émotions et nos actions, nous aidant finalement à reprendre le contrôle de notre bien-être. En intégrant ces questions dans notre vie quotidienne, nous pouvons développer un état d’esprit stoïcien qui nous permet de gérer le stress avec résilience et clarté.
Donc, si vous êtes prêt à vous lancer dans un voyage de découverte de soi et à retrouver votre tranquillité mentale, rejoignez-nous alors que nous plongeons dans la profonde sagesse du stoïcisme.
Ensemble, nous explorerons comment ces trois questions transformatrices peuvent servir de balises de lumière, nous guidant vers une existence plus équilibrée et épanouissante dans un monde souvent chaotique.
Sommaire
- 1 – Est-ce sous mon contrôle ?
- 2 – Et si j’arrêtais de me soucier de ce que les autres pensent ?
- 3 – Et si j’arrêtais de m’inquiéter du futur et que je profitais du présent ?
Est-ce sous mon contrôle ?
« I have learned to seek happiness by limiting my desires, rather than by trying to satisfy them. »
– John Stuart Mill
Nous souffrons et stressons, car nous désirons, sans cesse, contrôler ce qui n’est pas contrôlable.
Par exemple, nous pouvons avoir peur et être stressé à l’idée de commencer une nouvelle année d’étude dans une nouvelle classe avec de parfait inconnu. Ou d’être stressé et anxieux à l’idée d’arriver en retard au travail en voyant qu’il y a beaucoup d’embouteillages sur votre trajet.
Cette anxiété, stress et peur ne sont absolument pas les bienvenus dans notre vie et sont dûs à notre désir de contrôler sur ce que nous ne pouvons pas contrôler.
« Suffering arises from trying to control what is uncontrollable. »
– Epictetus
À contrario, nous devrions-nous concentrer sur ce que nous contrôlons réellement. Et pour cela, posez-vous la question : Est-ce sous mon contrôle ?
- Ai-je le contrôle sur la composition de ma prochaine classe d’étude ? Négatif.
- Ai-je le contrôle sur le trafic autoroutier ? Nop.
- Ai-je le contrôle sur les événements catastrophiques dans le monde entier ? Niet.
- Ai-je le contrôle sur la notation de mon devoir de math ? Non.
- Ai-je le contrôle sur le cours des marchés boursiers ? Toujours pas.
- Ai-je le contrôle sur quel type de personne je vais croiser demain ? Nein.
Et la liste est longue !
Marc Aurèle disait : « Vous avez le pouvoir sur votre esprit, pas sur un événement extérieur. Réalisez cela et vous trouverez la force. » La solution provient de votre capacité à mettre les évènements sous une autre perspective.
Cela explique pourquoi se demander si X évènement est sous notre contrôle ou non est si efficace pour éradiquer notre souffrance qui s’est installée durement dans notre esprit.
« You have power over your mind, not outside event. Realize this and you will find strength. »
– Marcus Aurelius
N’hésitez pas la prochaine fois que vous ressentirez de l’anxiété ou du stress de vous poser la question : Est-ce sous mon contrôle ?
Cela vous permettra de mettre en perspective votre vision des choses et réaliser qu’il n’y a aucune raison de vivre dans le malheur.
Et si j’arrêtais de me soucier de ce que les autres pensent ?
Nous ne pouvons pas contrôler ce que les autres pensent.
Et pourtant, nous passons énormément de temps à essayer d’imaginer et contrôler ce que les autres pensent en changeant complètement notre personnalité.
Une vilaine habitude que nous avons pris lors de notre adolescence ou le regard des autres était l’une de nos principales préoccupations.
Dès lors, il est temps d’y remédier en vous posant une nouvelle question : Et si j’arrêtais de me soucier de ce que les autres pensent ?
Posez-vous la question avant de prendre la parole dans un lieu public ou en privée avec des amis ou des inconnus.
Vous allez remarquer que vos relations s’amélioreront, que vous allez avoir beaucoup plus confiance en vous et que vous commencerez à être vous-mêmes tout en disant « Au-revoir » à l’anxiété et le stress que vous pouvez ressentir en société.
Et si j’arrêtais de m’inquiéter du futur et que je profitais du présent ?
« There is no use in getting worked up about things you cannot control. »
– Marcus Aurelius
Nous oublions que le passé est le passé, que le futur reste un mystère et que le présent est un cadeau magnifique qui n’attend qu’à être savouré.
Pourtant, la grande majorité de la population mondiale ne cesse de se remémorer les frustrations et échecs du passé tout en se projetant dans un futur qu’ils ne peuvent contrôler…
Or, nous ne pouvons pas contrôler le futur et encore moins revenir en arrière pour changer notre passé.
Dès lors, il vous faut vous ancrer durablement dans le présent et de ne plus vous inquiéter des événements qui arriveront à l’avenir.
Et si j’arrêtais de m’inquiéter du futur et que je profitais du présent ?
Cette simple question est capable de vous débarrasser de votre stress et de vous rendre infiniment plus heureux. Surtout que les événements dans notre imagination seront toujours plus désagréables et effrayantd que dans la réalité…
« We suffer more from imagination than from reality. »
– Seneca